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Le chien détecte les crises d’hypoglycémie ou d’épilepsie en avance : comment est-ce possible ?
Une réponse émotionnelle conditionnée est le résultat d’une substitution d’un stimulus qui naturellement provoque une réaction émotionnelle par un stimulus neutre.
D’accord, dit comme ça, c’est pas super clair. Donc on va simplifier les choses :
Pour créer une REC, on va commencer par présenter un stimulus neutre (une odeur, un objet…) et on va l’associer à un autre stimuli provoquant une réaction émotionnelle (positive si on veut créer du plaisir ; négatif si on veut créer une peur)
Une expérience (éthiquement répréhensible, et qui serait totalement interdite à notre époque) a montré comment créer une phobie chez un enfant.
Je vous pose la vidéo ici si vous êtes curieux… mais en gros : Le petit Albert est un jeune enfant de 1 ans, qui joue innocemment avec des animaux. Pour le test, l’expérimentateur a associé le fait de voir un animal avec un bruit effrayant.
Après seulement 7 expositions, le petit Albert est devenu phobique de tout objet ou animal poilu. La seule vue d’un animal ou d’une peluche déclenchait une peur panique, même sans être associé au bruit.
Je vous avais prévenus : c’est une expérience horrible ! (et je vous fais grâce de la manière dont les animaux sont manipulés)
Mais pourquoi je vous parle de cela ? A aucun moment Medical Flair ne pense rendre phobique le moindre enfant !
Rassurez-vous… ce qui fonctionne dans un sens, fonctionne aussi dans l’autre. Et chez Medical Flair, c’est le côté joyeux des choses qui nous intéresse.
Nous allons utiliser le principe de Réponse Emotionnelle Conditionnée pour former les chiens à l’alerte.
Parceque finalement… au départ… l’odeur d’acétone (annonciatrice d’une crise d’hypoglycémie) ou celle (non déterminée – annonçant une crise d’épilepsie) ne représentent rien pour le chien !
Ce ne sont que des odeurs parmi tant d’autres, ni plus ni moins intéressantes.
Bah ces odeurs, nous allons les rendre POSITIVES !
Et pour cela, nous allons associer ces odeurs à un élément positif. Les sentir est une bonne nouvelle ! Les sentir, ça veut dire être heureux ! Et sentir une odeur connue et aimée : c’est la base de l’alerte.
Et voilà… c’est ça, la REC.
Cette grande phrase compliquée de départ, elle signifie juste : transformer une chose neutre en élément qui rend heureux.
Et pour nous : elle signifie apprendre au chien à aimer une odeur neutre au départ. Voilà pourquoi nous formons les chiens à l’alerte par le biais de l’olfaction. Renifler est inné pour le chien, il y prends du plaisir.
(et je suis sûre qu’en y réfléchissant bien, vous trouverez plein de choses comme cela dans votre vie : une musique qui vous rend heureux car elle était diffusée lors d’un moment heureux , une odeur de vieille cave vous rappelant des souvenirs d’enfance et qui vous mets directement le sourire quand vous la sentez…
Si cela vous arrive : vous avez, sans le savoir, été émotionnellement conditionné.
Intéressant non ?
Je vous passe les termes un peu plus techniques, mais si cela vous intéresse : le lien sur wikipedia est fait pour vous.
Le chien détecte les crises d’hypoglycémie ou d’épilepsie en avance : comment est-ce possible ?
Aussi stupéfiant que cela puisse paraitre, le nez du chien est incroyablement précis. Lorsque vous sentez une sauce bolognaise, il sent chaque ingrédient de manière distincte et précise et pourrait vous écrire la recette au gramme près !
Comment fonctionne ce nez ? Ou plutôt… comment le chien voit avec son nez ?
Cette petite vidéo (en anglais sous-titré) vous explique tout de manière simple et ludique.
L’obésite
chez le chien
À l’École nationale vétérinaire d’Alfort, l’on confirme qu’en France le surpoids et l’obésité touchent plus de 30 % des chiens. Avec, à la clef, une diminution sensible de leur espérance de vie. En tant qu’éducateur canin, je ne peux que confirmer que beaucoup de chien passant en éducation sont en surpoids. Cela me touche, car je sais pertinemment que le chien est souvent en souffrance même si les propriétaires ne le voient pas. Ce point me perturbe encore plus depuis le jour où une dame est venue avec son chien au centre. Au bout de 5 minutes d’éducation “basique” le chien ne voulait plus bouger. La dame m’a aussitôt dit “Il est feignant mon chien”. Ce qu’elle ne comprenait pas c’est que son chien était tellement gros, que le moindre effort le faisait souffrir.
Officiellement, c’est lorsque son poids est supérieur de 10 à 15 % de son poids idéal. Mais cela ne veut pas dire grand-chose. En effet, Le poids n’est pas toujours le meilleur indicateur de l’état de santé de votre chien. Les muscles pèsent plus que la graisse et, par conséquent, les chiens sportifs peuvent parfois peser plus qu’un chien similaire non athlétique. On détermine mieux le surpoids par palpation.
Si, en passant vos mains sur les côtes de votre chien, vous ne pouvez pas les sentir, c’est qu’il y a un problème. Pour plus de précisions, on doit sentir facilement les côtes, les reliefs du bassin, les apophyses chez le chien (la pointe arrondie le long de la ligne du dos) de certaines vertèbres. Il doit y avoir une faible quantité de graisse abdominale.
Si votre chien est en surpoids ou obèse, il risque davantage de souffrir physiquement et même mentalement. Votre chien aura :
Je ne comprends pas que certaines personnes préfèrent voir leur chien gras et en sont parfois même fier sous prétexte que “c’est la race”. Non aucune race n’est obèse. L’obésité n’est pas normale.
Bien souvent, certaines races sont considérées comme « naturellement » obèses. C’est faux. Il y a bien des chiens qui vont avoir une ossature forte ou encore pleins de plis de peau. Mais, l’obésité encore une fois, n’est pas normale. Que se soit un sharpei ou un bouledogue leurs plis ne doivent contenir aucun surplus de graisse. C’est juste de la peau. Un gros chien ne doit pas être plus « fort » qu’il ne l’est déjà par son ossature.
L’obésité chez le chien se gère grâce à deux choses principales, en dehors d’un autre contexte de santé (médication etc).
1- Alimentation : La première chose à faire est de donner une alimentation adaptée à son chien. Celle-ci doit être saine, équilibrée et biologiquement appropriée. Si vous avez plusieurs chiens vérifiés bien que chaque chien mange sa part. Chaque chien doit avoir sa propre alimentation. Bien souvent, on achète les mêmes croquettes pour tous les chiens de la famille. C’est une grosse erreur car chaque alimentation doit être appropriée pour chaque chien. Même si cela convient parfois à certains. Evitez de donner vos restes à votre chien. En effet, notre cuisine est bien souvent inadaptée à notre chien (beurre, sel, sucre, etc). De plus, dans l’alimentation du chien, si vous voulez éviter l’obésité, il faudra éviter les ingrédients tel que les céréales (blé, maïs, riz, etc). Si vous utilisez des friandises pour éduquer votre chien, vous pouvez les déduire de la gamelle de votre animal.
2- Activités : De même, le chien doit pouvoir avoir une activité régulière tout au long de sa vie. Celle-ci doit être adaptée selon son âge, ses capacités et sa santé. Même si vous avez un jardin votre chien doit sortir de celui-ci. 30 minutes par jour est une bonne moyenne. Si votre chien est obèse, il faudra prendre des précautions dans le choix des activités afin qu’il n’est pas des problèmes de locomotion ou d’autres problèmes de santé. N’hésitez pas à faire appel à un instructeur de fitness canin.
Bien évidemment, l’obésité en soit est un problème de santé grave. Mais, certains chiens deviennent obèses suite à leurs problèmes de santé. Ce qui veut dire qu’avant de faire faire de l’exercice à un chien, nous devons vérifier qu’il en sera capable
Certaines maladies peuvent être responsables de polyphagie, c’est à dire que le chien n’a plus ou peu de satiété. Malheureusement, un chien qui pense avoir tout le temps faim risque de devenir obèse. Cette sensation peut aussi venir des médicaments si votre chien est sous traitement. Cette problématique ne pourra être réglée que par un vétérinaire.
Ne sous estimez pas l’obésité chez le chien. Non, votre bon gros pépère n’est pas un chien bien portant ! L’obésité n’est pas un problème esthétique. C’est une véritable maladie qui menace la santé de votre chien.
source h.canidelite
Prendre le temps
Nous sommes dans une société de consommation assez hallucinante. Aujourd’hui, tout le monde veut tout, tout de suite… On prends, on zappe, on jette.
Ce qui me désespère, c’est que pour les chiens… c’est pareil.
Nous sommes dans une société de consommation assez hallucinante. Aujourd’hui, tout le monde veut tout, tout de suite… On prends, on zappe, on jette.
Ce qui me désespère, c’est que pour les chiens… c’est pareil.
Ces derniers temps, j’ai eu plusieurs cas qui m’ont tout d’abord stupéfaite, puis énervée. Pour faire simple : j’ai même failli raccrocher la pochette à friandises !
Cas typique :
– Le chien stresse à mort quand il est seul… il aboit, il détruit. Ce n’est pas nouveau ! Ca fait 2 ans que ça dure… Mais avant, vous comprenez : on vivait en maison. Ca gênait personne. On le mettait en cage pour protéger les meubles. Pis on a déménagé, et les voisins se plaignent.
– Mon chien a peur des autres chiens. Il les attaque. Ça fait 1 an ou 2 ou plus que ça dure, mais mon nouveau compagnon supporte pas alors faut faire quelques chose.
– Mon chien à 3 mois, il est pas propre !! je craque ! Pourtant je le gronde mais il a son caractère : il en fait que à sa tête !!
Vous voulez d’autres exemples ? je peux en trouver pas mal en fait…
Et souvent, le constat est le même :il faudrait arriver avec une formule magique et régler la situation en 1h.
Parce que soyons honnêtes : une anxiété, ça ne se règle pas en 1 heure… ça demande du temps, ça demande des efforts, ça demande de modifier l’environnement, ça demande parfois quelques sacrifices.
On ne parle pas d’apprendre assis-couché-roulé-donne la patte. On parle de modifier une émotion… ce qui inclue de travailler en-dessous du seuil de déclenchement de la réaction émotionnelle (vous savez, la différence entre cause et symptôme).
Un chien qui entre en panique au bout 2 minutes d’absence le vendredi ne pourra pas supporter vos 8 heures de travail dès le lundi matin. La situation demandera du travail et une adaptation temporaire à la situation (pet-sitter ? pension? on peut trouver des solutions… même si je sais, cela à un coût)
Un chien qui attaque ses congénères, quelque soit la raison, devra (ré)apprendre à les tolérer. Il lui faudra passer d’une émotion négative (peur ? colère ?) à une émotion neutre (indifférence ?) ou mieux encore à une émotion joyeuse (envers vous ou envers ses congénères)… Le fait d’attaquer n’est pas le problème en soit. Ca se gère. Mais vous vous doutez bien que transformer cette émotion demandera du temps, et aussi de rester en-dessous du seuil de réaction ; ce qui sous-entend des adaptations pendant la période de travail.
Quand au chiot… il n’a juste pas appris. On lui reproche de ne pas faire des choses dont il ignore tout , ou qu’il n’est pas capable de faire du fait de son jeune âge. Laissez lui le temps d’apprendre, prenez le temps de lui apprendre.
Je sais que nous vivons dans une société où tout va vite, trop vite. Mais certaines choses demandent du temps et ne pas le prendre mène à l’échec. Dire après 48h : « ça ne marche pas », c’est un peu oublier qu’un chien est un être vivant et sensible ; pas un ordinateur que l’on reprogramme.
Prenez le temps de leur laisser le temps.
Ah oui ! La recette de la potion magique !
3 grosses louches de patience
3 verres de constance
3 bols de cohérence
1 lampée d’anticipation
5 à 6 kg de poulet grillé
1 dose de bonne humeur
1 touche d’organisation
Abracadrabra ! c’est parti !
Le secret de la caresse
Sujet épineux que celui de la caresse. J’ai souvent entendu « mon chien aime qu’on le caresse »… et vu un chien qui manifestement ne partageait pas cet avis.
La caresse, c’est une forme de lien. La caresse est apaisante pour l’humain qui la donne , tellement apaisante que cela réduit notre tension artérielle et réduit le niveau de cholestérol. Cela a bien d’autres avantages pour notre santé… Ce qui explique pourquoi la plupart des gens recherchent ce contact : il nous fait du bien ! A nous… mais au chien ? Est-ce que lui, il aime être caressé de la sorte ?
Sujet épineux que celui de la caresse. J’ai souvent entendu « mon chien aime qu’on le caresse »… et vu un chien qui manifestement ne partageait pas cet avis.
La caresse, c’est une forme de lien. La caresse est apaisante pour l’humain qui la donne , tellement apaisante que cela réduit notre tension artérielle et réduit le niveau de cholestérol. Cela a bien d’autres avantages pour notre santé… Ce qui explique pourquoi la plupart des gens recherchent ce contact : il nous fait du bien ! A nous… mais au chien ? Est-ce que lui, il aime être caressé de la sorte ?
Et ben… pas toujours ! La plupart des chiens vont apprécier le contact et la caresse de leur compagnon humain… mais pas des autres humains (même si on connait tous des chiens qui aiment sans aucune limite le contact et la caresse de tous les humains connus et inconnus).
La caresse apporte du confort à notre compagnon. Elle le rassure, augmente son taux d’ocytocine, réduit son stress et encore sur tout plein d’autres choses bonnes pour sa santé.
Alors on devrait les caresser tout le temps ?
Bah non… Car tout comme nous, parfois, le chien n’a pas envie de contact physique. Il peut ne pas en avoir envie pour plein de raison : peur, douleur, fatigue ou juste parceque ce n’est pas le moment !
Et cela se respecte… Alors comment savoir si l’on peut partager ce moment de câlin ? Tout simplement en le proposant et en acceptant la réponse…
C’est assez simple : présentez votre main et voyez ce qui se passe…
Là : le message est clair : gratouille.. oui !! derrière la noreille et arrête pas… Yeux mi-clos, museau qui recherche la main… La caresse est demandée et appréciée !
Comment savoir si un chien n’a pas envie ?
Se lécher le museau, bâiller, fermer les yeux, détourner le regard, se retourner ou lever une patte avant sont autant de comportements qui indiquent que le chien ne profite pas autant que nous de ce moment.
Si ces premiers signaux ne sont pas efficaces, le chien envoie un message plus clair, peut même s’éloigner, rabattre ses oreilles vers l’arrière, se baisser, mettre la queue entre ses jambes et se coucher sur le dos. Si ces messages ne sont pas compris, le chien peut se facher : se raidir, fixer le regard, grogner, montrer les dents et, dans des cas extrêmes, mordre.
Restez attentifs, surtout avec les chiens inconnus.
Y’a-t-il des caresses plus apprécié que d’autres ?
Et bien oui… Même si cela reste une question d’individu, on peut établir un plan des points de gratouilles favoris de nos toutous :
La tête est rarement appréciée, pas plus que les accolades dont raffolent les enfants.
De manière générale : laissez le chien venir à vous, ne le retenez pas. Il appréciera d’autant plus ce contact qu’il aura le droit de s’y soustraire.
Et même si vous avez très envie d’un gros câlin pour montrer votre amour à votre compagnon, gardez en tête que aimer, c’est avant tout respecter.