Soignant et compagnon

Soignant et compagnon

Soignant et compagnon

Médical Flair est une association romande dont le but est de former des chiens d’assistance spécialisés en alerte médicale. Ceux-ci vont en particulier aider les personnes souffrant de diabète ou d’épilepsie dans leur vie quotidienne. Sa secrétaire et les éducatrices spécialisées nous en disent plus sur la formation des chiens et sur les bienfaits escomptés pour les patient-e-s.

Pour quels types de pathologie l’assistance animale s’avère-t-elle le plus bénéfique ? Et comment fonctionne-t-elle ?

L’assistance animale est bien reconnue pour le dépistage des maladies, l’assistance aux personnes handicapées ainsi que pour la détection des certains symptômes. Le bénéfice est plus prononcé pour les maladies chroniques évoluant par crises aiguës et de courtes durées, telles que l’hypoglycémie due au diabète ou les crises d’épilepsie – les deux pathologies visées actuellement par Médical Flair. Le chien est capable de détecter l’odeur spécifique produite par l’arrivée d’une crise et va y réagir d’une manière appropriée pour alerter avant et agir lors de la crise.

Quels types de chien peuvent être formés et comment se déroule la formation ?

Tous les chiens peuvent être formés à l’alerte médicale, il n’y a pas de race plus performante que d’autres. Nous effectuons un test de sélection prenant en compte différents critères. La formation s’articule autour de 3 modules et dure en moyenne 14 mois:

  • Obéissance générale ;
  • Discrimination olfactive + obéissance spécifique au chien d’assistance ;
  • Mise en place de l’alerte + obéissance spécifique aux besoins de la personne.

Le chien devra aussi réussir le passage du “test d’accès public” selon les standards de l’Assistance Dogs International (ADI).

La formation est gratuite pour le bénéficiaire. Nous demandons juste l’adhésion à l’association, soit 50 à 100.- par année. Le coût de la formation est de CHF 16’500.-, pris en charge par l’association par le biais de dons et de sponsoring. A l’heure actuelle, les chiens d’alerte médicale ne sont pas encore considérés par l’AI (Assurance invalidité) et ne sont donc pas pris en charge, contrairement aux chiens guides d’aveugles ou chiens pour personnes à mobilité réduite. Une motion est actuellement en cours dans ce sens.

Quels sont les bienfaits attendus pour le/la patient-e ?

Le chien d’assistance devient un compagnon clé de la vie de son maître ou de sa maîtresse. Nous savons aujourd’hui que les besoins de bien-être physique, mais aussi les besoins psychologiques, de complicité, sont aussi importants pour un traitement d’une maladie que des méthodes plus traditionnelles. Les autres bienfaits importants portent sur un sentiment de sécurité ; cela concerne par exemple les parents des patient-es atteint-es des crises d’épilepsie qui sont rassurés que leur chien les informe toujours de la crise imminente et va assurer la sécurité de l’enfant.

Quelles sont les limites actuelles de la thérapie assistée par l’animal et quels sont les axes de développement prioritaires à plus long terme ?

Le manque de reconnaissance par les caisses maladie des chiens d’assistance pour le diabète ou l’épilepsie limite les possibilités de financement et ainsi le nombre des patient-e-s que nous pouvons aider. Par ailleurs, un chien d’assistance est en général accepté dans tous les endroits publics, mais pourrait profiter de plus de reconnaissance dans les endroits comme l’école. Pour promouvoir le concept dans le milieu médical, Médical Flair participera au « monitoring for epilepsy » en Novembre 2022, sur invitation de la Dre Kalser.

Critères pour bénéficier de la formation d’un chien

1. Vouloir un chien ! C’est le premier critère qui sera pris en considération. Au-delà de la formation et de l’aide que l’animal apportera, il sera aussi source de « contraintes ». Le chien n’est pas qu’un outil et ses besoins doivent pouvoir être respectés sous peine de mauvais résultats.

2. Nombre de crises : s’il y en a trop, le chien ne sera plus en mesure de les repérer, s’il n’y en a pas assez, il perdra l’entraînement… Nous intervenons pour des personnes faisant au minimum 2 crises mensuelles et au maximum 2 à 3 quotidiennes.

3. Capacités mentales de la personne : nous formons le chien avec son/sa propriétaire. La personne doit être en mesure de comprendre et d’appliquer ce que nous travaillerons avec elle. Certains troubles psychiques sont donc un frein. Dans ce cas, il est préférable de se tourner vers une association remettant un chien déjà formé. Pour les enfants ou pour les personnes totalement dépendantes, il est néanmoins possible de former le chien avec le membre de la famille référent. Cette personne restera le/la référent-e du chien qui apprendra à la prévenir en cas de danger sur le/la patient-e.

David Gerber, jamais sans son chien

David Gerber, jamais sans son chien

David Gerber, jamais sans son chien

C’est l’histoire d’une relation fusionnelle. David Gerber est diabétique de type 1 et, depuis moins d’un an, sa petite Chiara l’accompagne partout. Cette chienne d’assistance lui permet de l’alerter dès qu’il se trouve en situation d’hypo ou d’hyperglycémie. Le Neuchâtelois, chauffeur poids lourds, est aussi un grand passionné de sport. On l’a suivi en pleine formation, à la Fête des vendanges, à Neuchâtel, ainsi que lors d’une compétition de canicross, ce dimanche, dans le canton de Soleure. Rencontre avec un « couple » pas comme les autres.
Boogie, la chienne qui repère les crises d’épilepsie

Boogie, la chienne qui repère les crises d’épilepsie

Boogie, la chienne qui repère les crises d’épilepsie

Souhaitant donner un sens nouveau à leur carrière, Clémentine et Stéphanie ont choisi de se consacrer à l’éducation canine. Aujourd’hui, elles forment de futurs héros à quatre pattes, leur apprenant à anticiper les crises d’épilepsie ou d’hypoglycémie de leurs propriétaires. Clémentine nous raconte cette grande passion.Stéphanie Huguenot est la femme qui murmure à l’oreille des chiens. Elle est éducatrice et comportementaliste canin. Cette passion pour l’ami le plus fidèle de l’homme elle l’a depuis son plus jeune âge. Mais c’est en 2010 qu’elle décide d’en faire son métier profitant de ses connaissances acquises tout au long de ces années en leur compagnie. En 2020 elle ajoute une corde à son arc, Medical Flair. Une association qui a pour but d’éduquer des chiens d’assistance spécialisé en alerte médicale.

Nos parcours professionnels respectifs ne nous destinaient absolument pas à l’éducation canine: je travaillais dans le domaine de la mode, tandis que ma collaboratrice, Stéphanie, œuvrait dans les soins médicaux. Pourtant, nous avons choisi de prendre ce tournant et de rejoindre la voie qui nous passionne aujourd’hui. Ayant grandi entourée d’animaux, me diriger vers une carriere a leurs cotés m’intéressait énormément. Je voulais aider les gens et contribuer à faciliter leur existence auprès de leur animal de compagnie. Chacune de notre côté, nous avons donc entamé notre formation d’éducatrice canine, suivie d’une spécialisation en comportement, une base plus scientifique très éclairante quant au fonctionnement mental du chien.

La suite, nous la devons certainement au destin! Nous nous sommes rencontrées lors d’une conférence donnée à Paris par Simon Gadbois, professeur en neurosciences comportementales, travaillant avec des chiens d’alerte au Canada. C’était incroyable de voir un éminent universitaire se montrer aussi émerveillé devant la capacité de ces animaux! Une passion était née, autant pour Stéphanie que pour moi, et nous avons senti qu’il était temps d’explorer ce domaine à notre tour.

En 2020, nous avons suivi une formation auprès d’une spécialiste des chiens d’alerte dédiés aux personnes atteintes de diabète de type 1 ou sujettes à des crises d’épilepsie. La pandémie débutait, le premier confinement et le ralentissement de la société nous ont permis de nous lancer corps et âme dans ce projet. En Suisse, la plupart des chiens d’alerte sont éduqués au sein des organismes, nous voulions proposer à nos bénéficiaires de former leur propre chien, au sein de leur domicile. Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui. Depuis décembre 2020 nous avons créé notre propre association, Medical Flair. Nous collaborons notamment avec le CHUV, qui nous met en relation avec certains patients.

 

Les contacts que nous apporte cette activité, avec les humains comme avec les animaux, sont extraordinaires.

Le parfum du danger

Nous nous focalisons actuellement sur les crises d’épilepsie et le diabète de type 1, qui concernent respectivement 80000 et 40000 personnes en Suisse. L’objectif du chien d’alerte, dans le contexte de ces maladies, est de reconnaître l’odeur particulière que dégage une personne, juste avant l’arrivée d’une crise. Il est ainsi capable de la prévenir et de faire le nécessaire pour l’aider. Notre rôle est donc d’éduquer l’animal à aimer ce parfum, à l’associer à une réaction qui servira de sonnette d’alarme. Pour capturer cette odeur, nous demandons aux bénéficiaires de se tamponner le front et le cou avec un coton, peu de temps après une crise, et de le placer dans un sachet en plastique gardé au frais. De cette manière, nous pouvons conditionner le chien à la distinguer des autres senteurs.

Your content goes here. Edit or remove this text inline or in the module Content settings. You can also style every aspect of this content in the module Design settings and even apply custom CSS to this text in the module Advanced settings.

Or, la difficulté réside aussi dans le fait qu’avant d’être entraîné à l’alerte, l’animal doit devenir un chien d’assistance: il devra en effet suivre son propriétaire dans des lieux publics, tels que le cinéma ou le supermarché. Puis, dans un second temps, on commence à former le chien à l’alerte et au soutien de la personne, tout au long de la crise. Par exemple, dans le cas des individus sujets aux crises d’épilepsie, l’animal réagira en appuyant sur un bouton d’urgence et saura également adopter une position de sécurité en s’allongeant sur son propriétaire, afin d’éviter que celui-ci ne se blesse.

Leçon de philosophie canine

Il est absolument incroyable de constater à quel point ces chiens sont intelligents et instinctifs, à quel point ces tâches accomplies de leur plein gré leur tiennent à cœur. Il se passe quelque chose d’extraordinaire, lorsqu’en l’absence d’ordres, le chien doit s’autoriser à prendre ses propres décisions. Pendant nos formations, nous témoignons de l’instant où l’animal réfléchit par lui-même, finissant par comprendre qu’il doit agir, que son humain dépend de lui. C’est un moment magique, et le déclic provient du fait que nous ne mettons jamais les chiens dans une situation de contrainte: sinon, comme les humains, ils n’auraient plus aucune envie d’obtempérer!

Il faut savoir que toutes les races possèdent un flair suffisamment puissant pour détecter une crise. Je possède moi-même un carlin, Pom, dont la truffe «aplatie» ne limite absolument pas les capacités: elle est une excellente chienne d’alerte! C’est avec elle que je me suis entraînée, durant ma formation.

Au fur et à mesure, nous constatons le renforcement de ce lien incroyable entre ces personnes et leur chien: ce dernier ne s’ennuie jamais, se sent utile et investi d’une mission. Le bénéficiaire, quant à lui, apprend à se reposer sur son ami à quatre pattes, à lui faire confiance, à se sentir suffisamment apaisé et rassuré pour reprendre certaines activités qu’il avait peut-être délaissées, en raison de sa maladie.

Pour ma part, ce métier m’apprend à vivre dans le présent: les chiens se contentent d’être, dans le respect de ce qui les entoure. Ils ne sont pas guidés par l’égo, ils se fichent d’avoir du pouvoir ou de conquérir le monde. Ils essaient simplement de vivre aussi bien que possible, et c’est tout, avec une générosité exceptionnelle.

Nous formons de futurs chiens d’alerte

Nous formons de futurs chiens d’alerte

Nous formons de futurs chiens d’alerte

Souhaitant donner un sens nouveau à leur carrière, Clémentine et Stéphanie ont choisi de se consacrer à l’éducation canine. Aujourd’hui, elles forment de futurs héros à quatre pattes, leur apprenant à anticiper les crises d’épilepsie ou d’hypoglycémie de leurs propriétaires. Clémentine nous raconte cette grande passion.Stéphanie Huguenot est la femme qui murmure à l’oreille des chiens. Elle est éducatrice et comportementaliste canin. Cette passion pour l’ami le plus fidèle de l’homme elle l’a depuis son plus jeune âge. Mais c’est en 2010 qu’elle décide d’en faire son métier profitant de ses connaissances acquises tout au long de ces années en leur compagnie. En 2020 elle ajoute une corde à son arc, Medical Flair. Une association qui a pour but d’éduquer des chiens d’assistance spécialisé en alerte médicale.

Nos parcours professionnels respectifs ne nous destinaient absolument pas à l’éducation canine: je travaillais dans le domaine de la mode, tandis que ma collaboratrice, Stéphanie, œuvrait dans les soins médicaux. Pourtant, nous avons choisi de prendre ce tournant et de rejoindre la voie qui nous passionne aujourd’hui. Ayant grandi entourée d’animaux, me diriger vers une carriere a leurs cotés m’intéressait énormément. Je voulais aider les gens et contribuer à faciliter leur existence auprès de leur animal de compagnie. Chacune de notre côté, nous avons donc entamé notre formation d’éducatrice canine, suivie d’une spécialisation en comportement, une base plus scientifique très éclairante quant au fonctionnement mental du chien.

La suite, nous la devons certainement au destin! Nous nous sommes rencontrées lors d’une conférence donnée à Paris par Simon Gadbois, professeur en neurosciences comportementales, travaillant avec des chiens d’alerte au Canada. C’était incroyable de voir un éminent universitaire se montrer aussi émerveillé devant la capacité de ces animaux! Une passion était née, autant pour Stéphanie que pour moi, et nous avons senti qu’il était temps d’explorer ce domaine à notre tour.

En 2020, nous avons suivi une formation auprès d’une spécialiste des chiens d’alerte dédiés aux personnes atteintes de diabète de type 1 ou sujettes à des crises d’épilepsie. La pandémie débutait, le premier confinement et le ralentissement de la société nous ont permis de nous lancer corps et âme dans ce projet. En Suisse, la plupart des chiens d’alerte sont éduqués au sein des organismes, nous voulions proposer à nos bénéficiaires de former leur propre chien, au sein de leur domicile. Et c’est ce que nous faisons aujourd’hui. Depuis décembre 2020 nous avons créé notre propre association, Medical Flair. Nous collaborons notamment avec le CHUV, qui nous met en relation avec certains patients.

 

Les contacts que nous apporte cette activité, avec les humains comme avec les animaux, sont extraordinaires.

Le parfum du danger

Nous nous focalisons actuellement sur les crises d’épilepsie et le diabète de type 1, qui concernent respectivement 80000 et 40000 personnes en Suisse. L’objectif du chien d’alerte, dans le contexte de ces maladies, est de reconnaître l’odeur particulière que dégage une personne, juste avant l’arrivée d’une crise. Il est ainsi capable de la prévenir et de faire le nécessaire pour l’aider. Notre rôle est donc d’éduquer l’animal à aimer ce parfum, à l’associer à une réaction qui servira de sonnette d’alarme. Pour capturer cette odeur, nous demandons aux bénéficiaires de se tamponner le front et le cou avec un coton, peu de temps après une crise, et de le placer dans un sachet en plastique gardé au frais. De cette manière, nous pouvons conditionner le chien à la distinguer des autres senteurs.

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Or, la difficulté réside aussi dans le fait qu’avant d’être entraîné à l’alerte, l’animal doit devenir un chien d’assistance: il devra en effet suivre son propriétaire dans des lieux publics, tels que le cinéma ou le supermarché. Puis, dans un second temps, on commence à former le chien à l’alerte et au soutien de la personne, tout au long de la crise. Par exemple, dans le cas des individus sujets aux crises d’épilepsie, l’animal réagira en appuyant sur un bouton d’urgence et saura également adopter une position de sécurité en s’allongeant sur son propriétaire, afin d’éviter que celui-ci ne se blesse.

Leçon de philosophie canine

Il est absolument incroyable de constater à quel point ces chiens sont intelligents et instinctifs, à quel point ces tâches accomplies de leur plein gré leur tiennent à cœur. Il se passe quelque chose d’extraordinaire, lorsqu’en l’absence d’ordres, le chien doit s’autoriser à prendre ses propres décisions. Pendant nos formations, nous témoignons de l’instant où l’animal réfléchit par lui-même, finissant par comprendre qu’il doit agir, que son humain dépend de lui. C’est un moment magique, et le déclic provient du fait que nous ne mettons jamais les chiens dans une situation de contrainte: sinon, comme les humains, ils n’auraient plus aucune envie d’obtempérer!

Il faut savoir que toutes les races possèdent un flair suffisamment puissant pour détecter une crise. Je possède moi-même un carlin, Pom, dont la truffe «aplatie» ne limite absolument pas les capacités: elle est une excellente chienne d’alerte! C’est avec elle que je me suis entraînée, durant ma formation.

Au fur et à mesure, nous constatons le renforcement de ce lien incroyable entre ces personnes et leur chien: ce dernier ne s’ennuie jamais, se sent utile et investi d’une mission. Le bénéficiaire, quant à lui, apprend à se reposer sur son ami à quatre pattes, à lui faire confiance, à se sentir suffisamment apaisé et rassuré pour reprendre certaines activités qu’il avait peut-être délaissées, en raison de sa maladie.

Pour ma part, ce métier m’apprend à vivre dans le présent: les chiens se contentent d’être, dans le respect de ce qui les entoure. Ils ne sont pas guidés par l’égo, ils se fichent d’avoir du pouvoir ou de conquérir le monde. Ils essaient simplement de vivre aussi bien que possible, et c’est tout, avec une générosité exceptionnelle.

Plus belle la vie de chien avec Stéphanie

Plus belle la vie de chien avec Stéphanie

Plus belle la vie de chien avec Stéphanie

Stéphanie Huguenot est la femme qui murmure à l’oreille des chiens. Elle est éducatrice et comportementaliste canin. Cette passion pour l’ami le plus fidèle de l’homme elle l’a depuis son plus jeune âge. Mais c’est en 2010 qu’elle décide d’en faire son métier profitant de ses connaissances acquises tout au long de ces années en leur compagnie. En 2020 elle ajoute une corde à son arc, Medical Flair. Une association qui a pour but d’éduquer des chiens d’assistance spécialisé en alerte médicale.
Partage Extraordinaire

Partage Extraordinaire

Pour ce nouveau partage extra-ordinaire, nous avons le plaisir d’accueillir Clémentine Baumann Lauber, co-fondatrice de l’association Medical Flair. Elle nous parle de l’importance et de l’efficacité du flair canin pour détecter les prodromes de crise épileptique et d’hypoglycémie. Faites-lui un bon accueil!
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